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OBLITERATIONS D'ENVELOPPES

Bonjour. Si comme moi vous réalisez vous-même vos enveloppes philatéliques en les oblitérant directement à la poste, contactez-moi j'aimerais connaitre votre retour d'expérience. A+. pepinpierre@orange.fr

mercredi 19 novembre 2025

FRIEDRICHSHAFEN G.IIIa - Le Retour ...

 

Ayant déjà peint un plat orné d'un Friedrichshafen G.IIIa juste pour décoration (sans cuisson à 1000°), j'ai décidé de retenter l'expérience avec cette fois-ci cuisson et donc utilisation possible en cuisine...


Ci-dessus, dans un joli plat chiné en brocante, début de la peinture avec dessin de la silhouette de l'avion et préparation de l'écriture.



Ci-dessus, première cuisson après un maximum de peinture en ne gardant que le camouflage lozenge et les moteurs à peindre. Pas bien possible de faire autrement.


Ci-dessus, début du camouflage lozenge 4 couleurs. J'ai choisi d'utiliser les peintures vert, marron, turquoise et bleu sombre selon un schéma répétitif. Ici, les deux premières couleurs.
J'ai dessiné et numéroté les lozenges directement sur la porcelaine.


Ci-dessus, peinture terminée avant deuxième cuisson. Ayant utilisé des peintures plutôt sombres, l'avion, qui était un bombardier de nuit à une teinte générale assez sombre. C'est l'effet recherché.


Ci-dessus, grosse surprise à l'ouverture du four ! Le plat n'a pas supporté sa deuxième cuisson ! Plus le nombre de cuisson augmente, plus le risque de casse aussi. Dommage, d'autant que j'avais cuit aussi une assiette déjà fendue qui, elle, n'a pas bougé.
Ce sont les risques du métier...


Ci-dessus, mon plat martyrisé, brisé, cassé, mais mon plat recollé ! (Dixit le grand Charles).
J'ai recollé ce plat à la colle super rapide carrefour. Pas méga chouette, mais on va voir ce que ça donne...
Pour ceux qui veulent comparer avec mon premier Friedrichshafen : https://philatelie-aviation.blogspot.com/2024/09/friedrichshafen-giiia-je-mattaque-du.html


Ci-dessus et ci-dessous, deux vues du Fdh G.III 180/17 photographié à Villacoublay après guerre. L'avion est repeint aux couleurs Belges et servira dans la force aérienne.
A noter les caches de roues peints peut-être aux couleurs Belges.


Le Fdh G.III n'étant pas un modèle G.IIIa, il n'avait pas la dérive carrée censée améliorer le vol en cas d'arrêt d'un moteur. Le camouflage lozenge est bien visible sur la toile de fuselage.

lundi 17 novembre 2025

2025 - POSTALE DE NUIT - 80 ANS


Le 26 octobre dernier marquait les 80 ans de l'inauguration de la postale de nuit. Cela méritait bien une enveloppe souvenir !



Ci-dessus, enveloppe 80 ans de la postale de nuit oblitérée avec le cachet bureau philatélique du 26 octobre 2025 ( Dimanche ! ) sur un timbre Nungesser et Coli de 1967... J'aime bien !
J'ai réalisé le profil de l'AAC-1 Toucan F-BAKK qui à été utilisé pour ce premier vol.


Ci-dessus, photo du Toucan F-BAKK pour sa première mission au départ du Bourget.
Cette photo soulève une question car dans la revue Icare 124, on voit une photo du fuselage du AAC1 F-BAKK porteur d'une cocarde. J'ai donc réalisé un profil d'avion avec cocarde et drapeau de dérive. Or sur la photo ci-dessus trouvée récemment, l'avion ne porte pas de drapeau de dérive, il n'est donc pas certain qu'il porte une cocarde. Mystère...
Si quelqu'un à une photo de profil avec dérive du F-BAKK, je serais interessé.


La première liaison postale de nuit s'est faite sur le parcours Paris - Bordeaux - Toulouse - Pau. La même nuit décollait de Pau en sens inverse le AAC1 Toucan F-BALD.



Ci-dessus, une vue des chaines de montage des ateliers Amiot à Colombes qui produisaient les AAC1 en 1945. Le fuselage le plus proche est immatriculé F-BAKZ, pas loin du F-BAKK.


Ci-dessus et ci-dessous, rien à voir avec la postale de nuit mais quand même pas loin, un AAC1 sur l'aéroport du Bourget en train de charger pendant l'hiver 1945.
La postale de nuit à débuté avec 3 Toucan, quasiment sans infrastructures ni moyens de communication. Les atterrissages étaient autorisés avec un plafond de 30 mètres et une visibilité de 50 mètres...


Les premiers DC-3 sont arrivés en février 1948 et rapidement, les conditions de vol et d'atterrissage se sont améliorées.
Finalement, après avoir volé sur AAC1 Toucan, NC-702 Martinet, DC-3, C-160 et Fokker F-27, la postale de nuit, remplacée par d'autres moyens de transport, à cessé son activité en janvier 2000.

samedi 8 novembre 2025

ELEMENTS AIR 00.195 - MURUROA


Aujourd'hui, allons chercher un peu de soleil avec une enveloppe en provenance de l'atoll de Mururoa en plein milieu du pacifique sud.


Ci-dessus, enveloppe du 20 avril 1994 à l'en-tête des Eléments Air 00.195 de Mururoa. L'enveloppe est oblitérée avec le cachet manuel du Bureau Postal Militaire 703 de Mururoa, bureau postal qui à succédé au BPM 702A en 1977 qui avait lui-même succédé au BPM 701A en 1968.


Ci-dessus une vue du Super Puma F-RBPP de l'ETOM 82 Maine.
Avec la fin des essais nucléaires dans l'archipel des Tuamotu en 1990, l'activité aérienne s'est considérablement réduite.
En 1994, l'ETOM 82 ne disposait plus que de 3 Caravelles qui allaient prendre leur retraite l'année suivante, quelques Alouettes III et 4 Super Puma.

 
Ci-dessus et ci-dessous, deux vues du Super Puma F-RBPN ''Pareva'', qui, comme le F-RBPP plus haut, ne porte pas le code de l'escadron en 82.


Si les Caravelles étaient basées sur la piste de Tahiti Faa'a, les Super Puma étaient les seuls aéronefs basés sur l'ile de Mururoa. 
Seuls les terrains d'aviation de Tahiti Faa'a et Hao auront d'ailleurs le statut de base aérienne, Mururoa restant un élément air.


Ci-dessus, le Twin Otter 82-PU F-RBPU ''Maui'' porteur de l'insigne de l'ETOM 82 Maine sur le nez.
Même si cet avion n'était plus en service en 1994, ça à été longtemps le seul avion qui pouvait relier les terrains de Tahiti Faa'a, Hao et Tuamotu.


Ci-dessus, le Maui dans son élément, entre ciel infini et mer immense.




mercredi 5 novembre 2025

TOURS - PARÇAY-MESLAY 1940 - Pt.4

 

Suite et fin de ma série d'articles sur l'arrivée des troupes Allemandes sur la base aérienne de Tours Parçay-Meslay en 1940 avec cette fois quelques photos du kampfgeschwader I/KG27 qui occupera le terrain entre juin 1940 et mars 1941.


Ci-dessus, certainement le Stab du I/KG27 devant le QG de l'escadre.


Ci-dessus, deux Heinkel 111H ou P qui équipaient le I/KG27 à cette époque.


Ci-dessus, chargement de bombes sur un Heinkel 111. Sur l'appareil à l'arrière plan, on peut noter que les croix Allemandes ont été totalement camouflées ce qui peut situer la photo à la période des raids nocturnes du blitz.


Ci-dessus une vue du terrain d'aviation de Tours Parçay-Meslay à l'époque Allemande. Il n'y a pas vraiment foule.


Ci-dessus et ci-dessous, deux vues d'un Heinkel 111 détruit après un bombardement.
Le bombardement semble assez léger, rien à voir avec les bombardements de 1944 qui détruiront complètement la base.


Seul le I/KG27 était basé à Tours, les II et II/KG27 étant basés à Bourges et Orléans avant de migrer vers la Bretagne.


Ci-dessus, dans un trou d'obus.


Ci-dessus et ci-dessous, photos bien posées pour une unité de flak. Les mitrailleuses semblent être un jumelage de MG-42.


Ci-dessous, grosse légume à la KG27. Vue la corpulence du haut gradé, il pourrait bien s'agir de Herman Goering en personne !


A noter que j'ai mis en en-tête de cet article l'insigne de la JaBoG 31 Boelcke puisque cet insigne était l'insigne de la KG 27 pendant la deuxième guerre mondiale.
Voilà qui clôture cette visite sur la base de Tours en juin 1940. Heureusement, j'ai encore pas mal de trésors en réserve...

mercredi 29 octobre 2025

TOURS - PARÇAY-MESLAY 1940 - Pt.3

 


Aujourd'hui, troisième partie de cet article sur la base aérienne de Tours découverte par les Allemands en juin 1940 avec encore  quelques photos d'avions à cocardes...


Ci-dessus, belle vue d'un hangar gardé par une sentinelle. On peut apercevoir le Potez 63-11 n°88 dont d'autres photos apparaissent dans le 1er article, un Bloch 200 et au fond un ou deux Morane 406.


Ci-dessus, encore un Bloch 152 à hélice de convoyage mais dans un bien triste état. C'est peut-être celui que l'on voit dans la 2eme partie de mon article.


Ci-dessus, belle vue du Potez 630 n°48 ''8''. A noter les cocardes d'ailes minuscules.


Ci-dessus, le Potez 630 ''6'' orné de bandes latérales de reconnaissance de belle taille.



Pour finir, gros plan sur le Mureaux 115 que l'on aperçoit déjà dans mon article 1.
A suivre pour encore quelques photos...

mercredi 22 octobre 2025

TOURS - PARÇAY-MESLAY 1940 - Pt.2



 Suite de notre voyage dans le temps sur la base aérienne de Tours Parçay-Meslay aux alentours du 18 juin 1940 lors de l'arrivée des troupes Allemandes.


Ci-dessus, un Bloch 151 avec encore son hélice quadripale de convoyage.


Ci-dessus, une vue générale sur laquelle on peut apercevoir au moins deux Morane 406, deux Mureaux 115 et un Potez 63-11. Le Morane 406 le plus proche à été bien vandalisé, dommage.


Ci-dessus, un Bloch 210 duquel on semble avoir retiré les moteurs mais curieusement remis les capots moteurs.


Ci-dessus, Potez 540 sans hélices accompagné de deux Potez 630 à l'arrière plan.


Ci-dessus, le même avion vu de plus près. Hormis ses hélices manquantes, l'appareil semble en bon état.


Le meilleur pour la fin avec cette vue de deux Potez 540 qui semblent en relativement bon état. L'un d'eux est déjà aux couleurs de la luftwaffe, bien que sur le tirage d'origine on semble encore distinguer les cocardes sous les ailes.
A suivre pour la troisième et dernière partie de cet article.

TOURS - PARÇAY-MESLAY 1940 - Pt.1




Aujourd'hui, ni philatélie, ni porcelaine, mais un voyage dans le temps sur le terrain d'aviation de Tours Parçay-Meslay tel que les Allemands l'ont découvert à leur arrivée en juin 1940 !

J'ai en effet mis à jour un lot de photos prises par un soldat Allemand cantonné sur ce terrain d'aviation en 1940/1941. Bref c'est un véritable petit trésor que je vais vous présenter en trois parties...


Ci-dessus, vue aérienne du terrain d'aviation je pense juste avant l'arrivée des troupes Allemandes estimé au 18 juin 1940. J'ai compté 22 avions à cocarde disséminés sur tout l'aérodrome.
Les vues ci-dessus et ci-dessous ne sont pas orientées dans le sens nord-sud.


Ci-dessus, autre partie du terrain sur laquelle on peut compter à nouveau 22 avions à cocarde. Les témoignages d'époque parlent d'une vingtaine d'avions abandonnés mais le terrain de Parçay-Meslay à dû être bien impacté par la débacle et le nombre est peut-être supérieur...
A noter le peu d'impact de bombardements, impact qui sera tout autre lors des bombardements Américains de 1944 ou le terrain sera pulvérisé.


Ci-dessus, les restes du Potez 63-11 ( n°88 ? ) sur le gésier. On aperçoit une marque sur la dérive, peut-être un VI en chiffres romains.


Ci-dessus gros plan peut-être du même appareil.


Ci-dessus, vue d'une partie des hangars avec un Mureaux 115 et dans le hangar ce qui me semble être un autre Mureaux 115 et un Bloch 200.


Ci-dessus, autre hangar plein à craquer avec deux Bloch et trois Salmson Cri-Cri immatriculés dans la série F-AQ.. Ces avions semblent porter uniquement les cocardes d'intrados et n'ont pas été camouflés.


Ci-dessus, les soldats de la base prisonniers. Malgré quelques sourires, c'est un bien triste avenir qui les attend. 
Contrairement à ce que l'on pense, le sort des prisonniers indigènes n'a pas été pire que celui des prisonniers Français de métropole. Si les prisonniers Français ont été majoritairement internés en Allemagne, les prisonniers indigènes sont restés internés en France dans les FrontStalag. 
A suivre ...