Aujourd'hui, ni philatélie, ni porcelaine, mais un voyage dans le temps sur le terrain d'aviation de Tours Parçay-Meslay tel que les Allemands l'ont découvert à leur arrivée en juin 1940 !
J'ai en effet mis à jour un lot de photos prises par un soldat Allemand cantonné sur ce terrain d'aviation en 1940/1941. Bref c'est un véritable petit trésor que je vais vous présenter en trois parties...
Ci-dessus, vue aérienne du terrain d'aviation je pense juste avant l'arrivée des troupes Allemandes estimé au 18 juin 1940. J'ai compté 22 avions à cocarde disséminés sur tout l'aérodrome.
Les vues ci-dessus et ci-dessous ne sont pas orientées dans le sens nord-sud.
Ci-dessus, autre partie du terrain sur laquelle on peut compter à nouveau 22 avions à cocarde. Les témoignages d'époque parlent d'une vingtaine d'avions abandonnés mais le terrain de Parçay-Meslay à dû être bien impacté par la débacle et le nombre est peut-être supérieur...
A noter le peu d'impact de bombardements, impact qui sera tout autre lors des bombardements Américains de 1944 ou le terrain sera pulvérisé.
Ci-dessus, les restes du Potez 63-11 ( n°88 ? ) sur le gésier. On aperçoit une marque sur la dérive, peut-être un VI en chiffres romains.
Ci-dessus gros plan peut-être du même appareil.
Ci-dessus, vue d'une partie des hangars avec un Mureaux 115 et dans le hangar ce qui me semble être un autre Mureaux 115 et un Bloch 200.
Ci-dessus, autre hangar plein à craquer avec deux Bloch et trois Salmson Cri-Cri immatriculés dans la série F-AQ.. Ces avions semblent porter uniquement les cocardes d'intrados et n'ont pas été camouflés.
Ci-dessus, les soldats de la base prisonniers. Malgré quelques sourires, c'est un bien triste avenir qui les attend.
Contrairement à ce que l'on pense, le sort des prisonniers indigènes n'a pas été pire que celui des prisonniers Français de métropole. Si les prisonniers Français ont été majoritairement internés en Allemagne, les prisonniers indigènes sont restés internés en France dans les FrontStalag.
A suivre ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire